Prop#07 - La restauration collective 100% bio - 90% locale et de saison - AUCH2020

Prop#07 – La restauration collective 100% bio – 90% locale et de saison

Pour la ville, la restauration collective concerne principalement les cantines scolaires, les personnes âgées et les administrations. Cela représente un volume de plusieurs centaines de milliers de repas chaque année, et donc un volume potentiel de plusieurs millions d’euros produits, transformés et consommés localement. Cela sans compter les collèges, les lycées et les restaurants collectifs d’entreprises.

Se donner l’objectif d’une restauration collective 100% bio et 90% locale et de saison, à la rentrée 2022, est à la fois réaliste et incontournable à plusieurs titres :

  • la qualité de l’alimentation est un élément essentiel à la santé, à l’apprentissage du goût et à une forme d’éducation citoyenne (90% de consommation locale et de saison et 10% ouverts à des productions extérieures, permettent de bien connaître son environnement, de mettre en avant ses traditions et son terroir, et de sensibiliser aussi à d’autres cultures et à d’autres goûts),
  • la production bio et locale est la seule voie responsable et durable de notre futur alimentaire et environnemental,
  • c’est le premier levier d’un grand mouvement de production de richesse locale, créatrice de centaines d’emplois nouveaux, qualifiés, rémunérateurs et indélocalisables. Grâce à cette première impulsion, une filière solide sera créée,
  • cette exigence doit être un marqueur fort de l’image exemplaire que notre ville est largement capable de donner pour sa notoriété et son attractivité.

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3 Commentaires

  1. PRIEUX

    Il faudra probablement s’appuyer dans un premier temps sur des plate-formes régionales spécialisées en restauration collective Bio existantes, parce que sur le territoire, pour tout ce qui est légumes notamment, la production très locale bio adaptée à la RHD n’existe pas encore pour assurer des approvisionnements de manière intensive. A ce jour, sur le département, outre le fait que le territoire se prête peu aux fruits et légumes (beaucoup moins qu’en val de Garonne par exemple), il semble que les producteurs de légumes préfèrent vendre plus cher sur leur point de vente habituel (marché, panier, à la ferme…) et donc avec des marges plus élevées et des contraintes beaucoup moins fortes (pas de procédures d’achats publics, risques juridique accru en matière d’aléas sur les volumes de production, dates et horaires de livraison quotidiens ou hebdomadaires, état des légumes…). Ce qui semble tout à fait légitime !!
    Entre-temps, quelques opérateurs sont en train de se structurer (plate-forme 4e gamme à Marciac), à suivre. Par ailleurs il faut parvenir à avancer sur la sensibilisation des enfants et de leurs parents sur les régimes alimentaires et sur les aliments sains.
    En termes d’ingénierie territoriale et d’innovation territoriale, peut-être faudrait-il aller sur le terrain de l’expérimentation autour des régies agricoles ? des exemples à étudier du côté de Mouans-Sarthoux par exemple, peut-être à croiser avec des acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire concernés pour envisager des dispositifs innovants qui croisent aussi avec l’installation agricole : un domaine de production agricole, qui comporterait des espaces de production fixes et pérennes (par exemple sous forme d’entreprise d’insertion, dont la production serait achetée pour les cantines), et des espaces de test agricole (couveuse ou coopérative d’installation agricole)… C’est là un beau sujet d’innovation territoriale.
    Certains collèges ont fait du bon travail sur tout ça, l’occasion de chantiers communs ?

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  2. ducourneau

    Très belle suggestion… beaucoup de cantines tendent vers ce modèle de proposer un maximum de produits bio/et ou locaux (collèges, lycées gersois, Pavie…). Dans les faits des difficultés subsistent, au delà de l’approvisionnement, ce sont les marchés publics… comment convaincre des producteurs de répondre à des marchés avec toutes les contraintes que cela implique( réponse dématérialisée, signature électronique…)? Monsieur PRIEUX, la seule solution est en effet l’exemple de Mouans- Sarthoux, celle d’une régie agricole, qui permettrait de soutenir l’agriculture locale (même si ce n’est pas une compétence communale-un maraicher fonctionnaire pourquoi pas! Nous avons bien des jardiniers fonctionnaires…), d’assurer pour la commune des produits à la carte et toute l’année, et de contourner les règles des marchés publics…
    L’autre problématique, c’est l’offre maraichère/ fruitière insuffisante sur l’ensemble du territoire français et même gersois. En effet, la loi EGALIM obligera d’ici 2022 les CT et EP à offrir 30% de produits bio et ou locaux…et malheureusement rien n’est fait pour favoriser/maintenir l’installation de cette agriculture dans le Gers, à ma connaissance (voir avec la chambre d’agriculture). Nous aurons un réel pbm d’offre et de demande, d’où la solution des régies agricoles… une idée pour la commune d’Auch sur des terres agricoles communales?

    Belle journée à vous,

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  3. Balech

    Votre projet est bien ambitieux. Il est impossible aujourd’hui de fournir la restauration collective en bio. Problème d’appro mais également d’uniformité suivant les pays de l’UE. D’autres part, comment financez vous ? Et puis entre nous le bio est une vaste fumisterie, vaut mieux favoriser la production locale. Mais on reviendra toujours au budget…
    Bonne journée

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