Conseil municipal du 6 novembre : réagir face à la crise sanitaire - AUCH2020
Pour une gestion de la crise renforcée
 
Le Conseil départemental a installé un conseil d’analyse et de vigilance le mercredi 4 novembre, dont nous saluons l’initiative. Il va permettre de suivre la situation au plus près, sous tous ses aspects, de coordonner les actions de tous sur le terrain, et d’en informer les citoyens. Julie Ribet, vice-présidente de l’ordre des infirmiers du Gers, et élue du Temps des Citoyens, fait d’ailleurs partie de ce comité pour renforcer très concrètement cette coordination.
 
Dans la mesure où cette deuxième vague de l’épidémie risque d’être plus longue et plus grave que la première, nous renouvelons, comme nous l’avons fait dès le mois de juin, notre proposition de réunir un groupe similaire de pilotage de la crise sanitaire et sociale sur notre ville pour accompagner la prévention, l’organisation des tests et de prise en charge médicale, peut-être demain des dispositifs pour assurer l’isolement des personnes malades dans les meilleures conditions, et cela, nous devons le faire avec les médecins, les infirmiers, les pharmaciens, l’ARS, la CPAM, l’hôpital et le Département.
 
Cette anticipation permettrait dans les semaines à venir de mieux coordonner les actions des uns et des autres et de soulager ainsi en partie un système médical qui connaît d’ores et déjà une situation critique.
 
 
Des moyens à la hauteur pour l’hôpital
 
Au-delà de cette organisation exceptionnelle qu’il faudrait maintenir au moins jusqu’au printemps, c’est aussi maintenant qu’il faut encore plus insister sur la mise à niveau de notre hôpital. Pour nous, élus, et pour nos concitoyens, il est difficilement acceptable que la situation n’ait pas évolué depuis le mois de mars. Il y avait 8 lits en réanimation. Il y en a toujours 8 aujourd’hui. Le conseil municipal a la possibilité d’affirmer une priorité, notamment en mobilisant l’ensemble des collectivités et des élus gersois, ainsi que la population, car l’hôpital d’Auch est l’hôpital de tout le département.
 
Aujourd’hui, ce qui coûte très cher, en vies humaines et en milliards d’euros, c’est de ne pas avoir assez financé l’investissement et le fonctionnement de notre système de santé.
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